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Saison 4 : 2014 - 2015

Accompagné par Hervé Defalvard, Responsable de la Chaire ESS-UPEM, Joseph Sangiorgio, ex co-directeur de Coopaname Jacques Dughera, Membre de l’équipe pédagogique, les étudiants : Anaïs LIAGRE, Allan DAUGE, Barbara MARCHON, Florence BRICE, Nouara CHERIFI, du master 2 MIESS « management de l’insertion par l’économie sociale et solidaire » ont effectué la concrétisation de Coop’à-prendre.

 

1. La création de l’association de préfiguration

 

La phase d’élaboration de l’association de préfiguration a été essentielle pour nous. Elle nous a permis de réfléchir à la construction de l’activité, de l’objet social que porterait cette association et également le modèle économique vers lequel nous souhaitons nous tourner dans un premier temps. Il était certain que nous avions d’abord besoin de construire une association de préfiguration, bien moins exigeante en terme de fonctionnement et de démarche administrative, afin de concrétiser le projet dans un premier temps.

 

Quand viendra le moment, l’association aura la possibilité de se transformer en coopérative de type SCOP (sociétés coopératives et participatives) sous la forme juridique que nous penserons idéale dans l’avenir (SARL, SAS, etc.).

 

L’Assemblée Générale a validé l’adhésion de certains membres en tant que membre de droit : la chaire ESS de l’université, l’université elle-même, Coopaname … En effet, ces membres ont porté le projet, c’est grâce à eux que le projet prend autant d’importance. Il faut qu’ils aient un droit de paroles au sein de l’association, signe en quelques sortes d’une gratification.


L’assemblée générale a décidé que le siège social de l’association est à la maison de l’étudiant de l’UPEM (5 boulevard Descartes, Champs-sur-Marne), mais la problématique des locaux a été soulevée lors de l’AG. Il faudra trouver un local pour pouvoir stocker du matériel et travailler les années suivantes. Pour cela, il faudra peut-être se rapprocher de la Vice-présidente adjointe en charge de la vie étudiante : Karine MAROT vpep@u-pem.fr.

 

2. Gouvernance actuelle et gouvernance future

 

Aujourd’hui nous sommes dans une phase du projet où les étudiants sont encore tuteurés. Le développement du projet se fait dans le cadre d’une journée par mois réservée à ce travail avec Hervé, Jacques et Joseph.

 

L’objectif principal est d’arriver à une gouvernance 100% étudiante, objectif à très long terme.
Afin de faire évoluer le projet au maximum, les étudiants de la promotion 2015-2016 du master MIESS travailleront sur le projet Coop’à-prendre dans 6 matières (Finances solidaires, marketing solidaire, ressources humaines/droit, entrepreneuriat social, ingénierie financière, management de projet). Leur travail ne sera qu’indicatif et sera force de proposition pour l’avancement du statut de Coop’à-prendre.
A moyen terme, nous pensons que l’encadrement du projet avec des référents de l’université, de Coopaname et d’autres réseaux sont indispensables, jusqu’à la création d’une véritable coopérative. En effet, les étudiants ne sont pas assez sensibilisés aux statuts de coopérative et il faut un véritable encadrement pour le passage du statut associatif à celui de coopératif.
A moyen, long terme, les étudiants et le Conseil d’administration devront être force de proposition. L’encadrement minimum permettrait de rester serein afin de ne pas dévier de l’objectif qui est celui de créer une coopérative universitaire

 

3. Des financeurs intéressés : Caisse des dépôts, Ecofolio

 

Pour faire vivre le projet, les financements sont indispensables. Durant cette année, nous avons rencontré deux principaux financeurs intéressés par notre projet qui sont La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et Ecofolio. Nous allons vous présenter les démarches que nous avons faites et que nous continuons d’entreprendre avec eux.

 

Mr Jean-François ROBERT qui est le responsable des activités et des relations industrielles à Ecofolio lors de notre première rencontre s’est positionné comme étant un partenaire indispensable car il s’est engagé à financer à hauteur de 5000 euros et à nous accompagner pour le futur audit de gisement. Pour lui, la plus-value de l’activité du papier, au-delà de l’aspect environnemental, écologique, est la création de postes adaptés en faveur des personnes en situation d’handicap. Plus particulièrement, concernant l’audit de gisement, il nous a alors précisé que ce n’était pas leur coeur de métier mais qu’il connaissait plusieurs prestataires en capacité de la réaliser. Il nous a aussi précisé qu’il ne fallait alors pas négliger la partie sensibilisation du public acteur dans le tri/collecte du papier. Mr ROBERT nous a parlé de ses outils de communication efficace dans la sensibilisation des usagers au tri qui est l’organisation d’un événement sur la thématique de la collecte de papier au sein de l’université.

 

Lors du premier COPIL du 14 novembre 2014, nous avions rencontré la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), manifestement intéressée par notre projet. Puis La CDC a participé à quasiment tous les COPIL.

 

Nous avons recontacté la CDC après avoir reçu les devis des deux prestataires pour l’audit de gisement. Nous leur avons présenté un dossier à jour de notre projet puis nous avons eu un rendez-vous téléphonique afin de savoir dans quelle mesure ils étaient prêts à s’investir et nous aider sur notre projet et plus précisément pour le financement de l’audit. La CDC nous accompagnera pour financer l’audit et est en mesure de nous aider pour les coûts de lancement de l’activité. Par ailleurs, dans le cadre d’un éventuel partenariat la CDC nous propose également de signer une convention sur trois ans afin qu’ils puissent intervenir à des moments opportuns.

 

4. Un audit de gisement à mettre en place : rencontre avec deux bureaux d’études

 

Nous avons rencontré une première structure : Terra qui est un bureau d’étude composé de 35 personnes fondé par Jacques Desproges. Ils ont l’expérience sur une étude des déchets dans une école de commerce de Lyon. Durant ce rendez-vous nous avons pu établir quelques pistes à questionner avant de réaliser l’audit, (Etat des lieux organisationnel, la caractérisation des déchets, et la quantité de remplissage des bennes). Certaines de ces actions peuvent être réalisées par Terra mais avec une augmentation du devis à prendre en compte. L’étude que propose de faire Terra se fait en trois phases : la caractérisation des
déchets, l’organisation de la collecte et la sensibilisation (avec des outils de communication). Il restait à définir aussi le périmètre de travail et le degré d’implication des étudiants.

 

Puis nous avons rencontré un autre cabinet d’audit : Verdicité qui a été créé en 1999, il existe 3 agences : une à Bordeaux, une à Lyon et une en région Parisienne. C’est donc un bureau d’étude national. Plusieurs points ont été abordé : les points de stockage, (quel contenu, volume et poids), l’étude de la collecte (quels sont les points de stockage, qui collecte, comment.. ?) et qui alimente les points de déchets, quels sont les types de contrat ?
Pour ce bureau d’étude, l’audit de gisement consiste en 3 étapes : le repérage des lieux de production de papier, repérer les sites de collecte pour identifier les modalités de collecte du service de nettoyage. Puis Verdicité procède au tri et au pesage pour caractériser les quantités et les qualités de papier. Enfin, il dresse un état des lieux caractérisé. (Etat des lieux par extrapolation sur quantité, qualité, circuit, processus, et financement).

 

Lors de cet audit de gisement, ce sera déjà l’occasion de continuer à sensibiliser sur la question du tri et de la revalorisation du papier. En effet, une sensibilisation sera mise en place en amont de l’audit de gisement

 

5. La contractualisation de Coop’à-prendre avec l’université (clauses sociales, contrat Sita, Sietrem relié à la communauté d’agglomération)

 

L’une des grandes difficultés rencontrées est la construction du modèle économique de la future coopérative. En effet, afin que la structure soit fiable économiquement et puisse être un outil pédagogique pérenne pour les futurs étudiants du master ainsi que d’autres étudiants de l’université, il est essentiel de développer un modèle économique solide.

 

la situation actuelle est la suivante : la société OXYGEN est la société de nettoyage de l’université, elle collecte récupère donc les papiers dans les différentes bennes du campus. Le papier est ensuite collecté par SITA, ou nous ne savons pas s’il est retraité, brulé. Le but est donc de trouver une place dans une nouvelle contractualisation à la fin 2015, date de fin des contrats entre l’université et ses prestataires.

 

Nous avons identifié trois possibilités :

 

-  Marché d’AMO classique qui est simple juridiquement mais qui a le défaut de mettre en concurrence la coopérative avec d’autres cabinets.

-  Marché d’achat de prestation d’insertion ou de formation dont le terrain d’application est l’activité de Coop’à-prendre. Il semble que l’université a la compétence d’insertion professionnelle de ses étudiants (un article 30 ou type article2430 pourrait s’envisager). L’intérêt de cette option : réduire les prétendants au marché.

- Convention hors appel à concurrence (sur la partie étude de gisement) avec une subvention directe à la coopérative pour compléter son financement, ou aucune convention et seulement une subvention. L’intérêt de la formule : pas de concurrence.

 

Il est envisagé d’étendre l’activité vers Créteil (la fusion entre l’UPEM et l’UPEC nous conforte d’ailleurs dans cette idée.) voir même aux différentes entreprises autour du campus universitaires qui souvent doivent gérer eux même leurs déchets.

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